Tunisie
Le siège du conseil de la magistrature tunisien a été fermé par la police ce lundi.
Cette mesure, jugée « illégale » par le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a été mise en place deux jours après la dissolution de l’instance par le chef d’état tunisien.
Le président KAis Saied avait obtenu le soutien de ses partisans descendus dans les rues de la capitale Tunis ce dimanche.
Alors que le rôle du conseil est de superviser l’indépendance du pouvoir judiciaire, le président Saied a justifié sa décision en affirmant qu’il était corrompu.
"Nous disons au président, publiez le décret dans le journal officiel car c'est la demande du peuple tunisien. Aujourd'hui, tous les partis politiques, les associations et les indépendants sont sortis pour dire que la corruption est terminée. Nous savons tous, tout le monde sait, qu'avant le 25 juillet, les nominations judiciaires étaient basées sur l'appartenance à un parti. Et le Conseil judiciaire suprême était essentiellement construit sur des affiliations de partis." a expliqué Ahmed Hammami, Porte-parole de l'Alliance libérale.
"Depuis que nous avons découvert que les dossiers de terrorisme et de corruption sont couverts et échangés, nous avons demandé la dissolution de ce conseil et créé l'initiative "Les Tunisiens pour un système judiciaire juste". Cette initiative existe depuis un certain temps et sa demande initiale est de dissoudre le conseil." a déclaréWafa Chedly, avocate.
Indépendante, cette instance crée en 2016, a rejeté sa dissolution en l’absence d’un cadre juridique et constitutionnel.
La marche de soutien de dimanche avait été organisée avec le neuvième anniversaire de l'assassinat d'un politicien d'opposition de gauche, Chokri Belaid, le 6 février 2013,
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