Tchad
Une vingtaine de rebelles et opposants tchadiens se sont vus accordés une amnistie par le gouvernement.
Libérés de la prison de Klessoum, ces hommes condamnés pour trahison et d’autres chefs d’accusation ont été libérés pour pouvoir participer à un futur dialogue national.
296 personnes condamnées sont concernées par cette mesure
"Nous étions 37 à venir de Korbol. Seuls 21 d'entre nous ont été libérés, 16 sont encore à l'intérieur et cela nous inquiète. On ne sait pas si le CMT (le Conseil militaire de transition, ndlr) va pouvoir les libérer dans les prochains jours. C'est ce qui nous inquiète pour le moment." a expliquéDjelassem Maïbé Adolphe, ancien membre du groupe armé Mouvement pour la paix, la reconstruction et le développement (MPRD).
Le président Mahamat Idriss Deby Itno a donc invité les groupes armés à la table des négociations à la demande de ces derniers.
"Sur les 44 détenus concernés par la loi 7, 22 ont été identifiés comme étant présents à la maison d'arrêt et de correction de Klessoum. Par conséquent, ils bénéficieront des effets de cette loi. 44 divisé par 2 fait 22. Cela signifie que 22 ne sont pas présents aujourd'hui. Ils se sont certainement échappés de cette prison". a déclaréMahamat Ahmat Alhabo, ministre de la Justice.
Cette mesure a été votée en décembre par le Parlement tchadien.
Le dialogue qui doit aboutir à des élections présidentielles et législatives débutera le 15 février.
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