Madagascar
Le procès de 20 personnes, dont deux Français, accusés d'avoir planifié de renverser et d'assassiner le président de Madagascar, Andry Rajoelina, s'est ouvert lundi au tribunal d'Anosy, dans la capitale Antananarivo.
Le ministère public a occupé une bonne partie de la matinée à lire l'acte d'accusation, devant les accusés assis sur la droite de la salle. Une soixantaine de gendarmes des forces spéciales et de policiers quadrillaient la salle, dont certains en civils et munis des fusils d'assaut.
Les accusés dans ce dossier, que la justice malgache a baptisé "Apollo 21", sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'État, association de malfaiteurs et complot en vue d'assassiner le président. Ils auraient "échafaudé un plan d'élimination et de neutralisation de diverses personnalités malgaches dont le chef de l'État", selon la procureure générale.
Depuis leur arrestation fin juillet, certains accusés ont été placés sous contrôle judiciaire, d'autres, dont les deux Français, en prison sous mandat de dépôt. La presse a été autorisée à assister à l'audience publique depuis un balcon mais aucun enregistrement, photo ou vidéo n'a été autorisée sous peine de poursuites, a mis en garde la procureure.
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