Nigéria
Au Nigeria, après l’enlèvement de plus de 70 lycéens, les autorités de Zamfara ont imposé des restrictions pour lutter contre l’insécurité et la multiplication dans la région de rapts par des hommes armés. Ainsi, le marché, mais aussi les écoles primaires et secondaires resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.
"Je suis d'accord avec ces mesures, car il faut que la paix revienne ici. Quand l’insécurité règne, les enfants ne peuvent pas se concentrer pour apprendre", dit une enseignante d'une école privée de Gusau, dans l'Etat de Zamfara.
"Les écoles et le marché doivent rester fermés jusqu’à ce que les habitants de l’Etat puissent vivre en paix", ajoute un habitant.
Tout le monde n’est cependant pas convaincu de l’efficacité de ces mesures. Pour certains, face à la montée en puissance des troubles sécuritaires, il faut aller plus loin et se concerter pour enfin couper le mal à la racine.
"Fermer le marché et les écoles, cela ne peut pas résoudre le problème. Nos enfants sont simplement à la maison et rien ne se passe. La seule chose que le gouvernement doit faire, c'est se réunir et voir comment il peut résoudre le problème de l'insécurité au Nigeria", estime une jeune femme.
Pour tenter d’enrayer les violences, les autorités ont également limité la circulation des motos, la vente de carburant et suspendu le transport de bétail. L’armée a aussi été déployée depuis quelques semaines. Elle mène des opérations terrestres et des raids aériens pour déloger les groupes armés.
Par ailleurs, les forces de sécurité nigérianes ont annoncé jeudi la libération de cinq lycéennes qui faisaient partie des 73 élèves enlevés la veille dans un lycée du nord-ouest du pays.
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