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Des échauffourées dans plusieurs communes d'Abidjan

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Côte d'Ivoire

Des groupes de sympathisants qui tentaient de rejoindre l'aéroport d'Abidjan, pour l'acceuil de l'ancien président ivoirien ont été dispersés, dans plusieurs communes d'Abidjan, Yopougon, Port-Bouet et Koumassi.

L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a quitté jeudi Bruxelles pour rentrer dans son pays après dix ans d'absence, un retour permis par son acquittement de crimes contre l'humanité par la justice internationale et par le feu vert donné par Abidjan au nom de la "réconciliation nationale".

Les rassemblements le long du cortège n'ont pas été interdits par le gouvernement du président Alassane Ouattara mais, depuis jeudi matin, la police disperse à l'aide de gaz lacrymogène tous ceux qui tentent de se rassembler près de l'aéroport.

Les manifestants repoussés ne cachaient pas leur colère de voir les accès à l'aéroport bloqués, sauf pour les voyageurs devant prendre un avion et les journalistes accrédités.

L'ampleur de l'accueil de l'ex-président a été au coeur des récentes négociations entre le pouvoir et le FPI: le premier souhaitant qu'il soit sans "triomphalisme", le second qu'il soit populaire en permettant au plus grand nombre de ses partisans d'être présents dans les rues d'Abidjan. L'enjeu est la sécurité de M. Gbagbo lui-même mais aussi d'éviter tout débordement et des violences.

À Yopougon, quartier populaire d'Abidjan considéré comme pro-Gbagbo on attend son retour avec impatience, mais "on veut le voir pour le croire", dit habitant du quartier portant un maillot sur lequel est écrit: "Gbagbo acquitté, merci Seigneur".

À l'opposé, ses adversaires estiment toujours qu'il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010. Ce refus a provoqué une grave crise post-électorale, pendant laquelle quelque 3.000 personnes ont été tuées.

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