République démocratique du Congo
Une réforme de la commission électorale a été votée vendredi par l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo pour tenter d'assurer la transparence des prochaines élections et la stabilité politique du pays, sans convaincre l'opposition.
La proposition de loi doit préparer les "élections de 2023", s'est félicité le président de l'Assemblée Christophe Mboso, après l'adoption du texte par 336 des 337 députés présents (ils sont 500 au total).
Le texte, qui doit désormais être examiné par le Sénat, prévoit une Commission électorale de 15 membres (cinq de la majorité, cinq de l'opposition et cinq représentants de la société civile).
"J’espère que la loi sur la réforme de la Céni va renforcer sa dépolitisation, son indépendance, la transparence du processus électoral", avait déclaré jeudi la représentante des Nations unies en RDC, Bintou Keita.
L'opposition pas convaincue
En revanche, le texte n'a pas convaincu l'opposition au président Félix Tshisekedi et à sa majorité parlementaire. L'opposant Martin Fayulu a ainsi dénoncé sur Twitter "le forcing initié par M. Tshisekedi pour que le parlement vote unilatéralement une loi sur la #CENI taillée sur mesure afin de préparer la fraude électorale en #RDC en 2023".
Candidat à la présidentielle de décembre 2018, M. Fayulu estime être le vrai vainqueur de cette élection et d'avoir été dépossédé de sa victoire par un accord entre l'actuel président et son prédécesseur, Joseph Kabila.
La réforme électorale a également été dénoncée par la coalition Lamuka, qui regroupe M. Fayulu et d'autres opposants.
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