Maroc
Les agriculteurs marocains sont en colère. Ils ont été expulsés par les autorités algériennes d’une zone frontalières entre leur pays et l’Algérie, où ils cultivaient leurs plantations.
La région connue des Marocains sous le nom d**'Arjal** et des Algériens sous celui d'oasis de Laaroda est fermée depuis 1994. Les agriculteurs marocains revendiquent la paternité de ce qu’ils considèrent comme leurs terres. "Nous sommes ici pour nos terres à El Arja, que l'Algérie nous a prises. Ces terres remontent à des siècles, avec des palmiers centenaires. D'autres ont été plantés entre 1960 et 1970, et ceux de ma génération que nous avons plantés il y a 30 ans", avance l’agriculteur marocain.
Alger avait donné aux "agriculteurs marocains exploitant ces terres algériennes un délai convenu pour quitter la zone" et a fermé le poste frontalier à minuit mercredi. Pour les habitants de Figuig, la décision des autorités algériennes est lourde de conséquences pour leur localité.
"Je crois que ce ne sont pas seulement les investisseurs qui se sentent lésés dans cette histoire, mais aussi les travailleurs. Le seul moyen de subsistance de la population de Figuig est l'agriculture. Nous n'avons pas d'usines ou d'entreprises, les palmiers et l'agriculture sont les seules ressources de la population locale", souligne Mohamed Jabbari, habitant de Figuig.
Les autorités marocaines avaient organisé une réunion avec les habitants pour "examiner les solutions possibles pour atténuer l'impact" de cette expulsion.
01:05
Sahara occidental : les États du Golfe réaffirment leur soutien au Maroc
01:14
Le Pape Léon XIV cite l’Algérie comme étape d’un voyage en Afrique en 2026
00:50
Maroc : la culture du safran gagne du terrain dans les régions montagneuses
02:01
Diaspora Tour 2025 : Eniola Aluko appelle à plus de respect pour la CAN
Aller à la video
Kenya : grande victoire pour le partage de semences indigènes
01:35
Football : le trophée de la CAN à Londres pour la Diaspora Tour 2025