Pérou
A punta Negra, près de Lima la capitale, ce prêtre ghanéen aux dreadlocks aident à trouver de l’oxygène pour les malades du coronavirus.
"Quand la pandémie a débuté, nous ne connaissions pas le confinement. Nous ne connaissions pas cette maladie. Elle nous a donc tous frappés, psychologiquement et physiquement", explique** Felix Nyamadzi.**
Le prêtre ne chôme pas. Il est sollicité presque 24 heures sur 24 par des personnes en quête de médicaments de nourriture ou qui ont désespérément besoin d’oxygène. Des produits qu’il obtient gratuitement grâce à ses contacts au sein du diocèse de Lurín et d'autres organisations caritatives catholiques.
Au centre de son engagement, la nécessité de soutenir une population frappée de manière accrue par le virus.
"Au cours des deux derniers mois seulement, janvier et février, plus de 25 personnes sont mortes : le maire et sa femme parmi elles. Je ne peux pas rester là à voir mon peuple mourir", souligne le ghanéen.
Un peuple qu’il soutient aussi à travers ses prières. Le Pérou a enregistré plus de 1,3 million de cas de COVID-19 et plus de 47 300 décès. Felix Nyamadzi, 42 ans, n’est certainement pas prophète chez lui, au Ghana, il l’est sans conteste au Pérou, notamment à Punta Negra où il est arrivé il y a 17 ans.
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