Tunisie
Le président tunisien Kais Saïed nie avoir tenu des propos antisémites.
Le chef d’état a démenti les allégations de la Conférence des rabbins européens selon lesquelles il aurait accuser les Juifs d'être responsables "de l'instabilité du pays".
L’information ayant été relayée par certains médias cette semaine, Kais Saïed a été contraint de se défendre.
Dans une déclaration faite mercredi soir, son bureau a dénoncé la "propagation de fausses informations", qualifiant celle-ci de "calomnie" alors que le président tentait de calmer les jeunes après des jours de troubles.
Saïed s'est rendu mardi à M'nihla-Ettadhamon, à l'extérieur de la capitale Tunis, pour s'entretenir directement avec des jeunes après une vague de vandalisme et de pillage dans plusieurs villes.
La vague de colère est née des maux économiques et sociaux et des promesses d'opportunités manquées qui ont découlé de la révolution tunisienne il y a dix ans. Les troubles ont commencé au milieu d'un confinement de quatre jours qui a débuté le 14 janvier - jour où la Tunisie a marqué sa révolution.
Les forces de sécurité ont arrêté un millier de personnes lors les troubles des six dernières nuits en Tunisie, selon un décompte fait par des ONG, qui ont déploré un usage excessif de la force et des poursuites pour de simples publications sur Facebook
Le président s'est entretenu avec le grand rabbin de Tunisie, Haim Bittan, pour le rassurer sur le fait que les juifs tunisiens bénéficient "de la sollicitude et de la protection de l'Etat tunisien, comme tous les autres citoyens".
On estime à 1 500 le nombre de Juifs en Tunisie, principalement sur l'île de Djerba.
01:00
Tunisie : l'étudiant français Victor Dupont libéré après un mois
01:20
Football : le match France-Israël sous haute surveillance
01:17
Kenya : Gachagua hospitalisé, l'audience de destitution suspendue
11:07
L'économie, le défi du second mandat de Kaïs Saïed [Business Africa]
01:00
USA : le rappeur P. Diddy souhaite avancer la date de son procès
01:11
Kenya : le vice-président Rigathi Gachagua destitué par le Parlement