Yémen
Plus de trois millions de Yéménites se retrouvent privés de leurs droits. La raison, leur couleur de peau. Les Akdhams(al-Muhamasheen en arabe)** n'ont droit à aucun service public et ne peuvent espérer une reconnaissance de leurs droits.**
"Je donne à mes enfants le déjeuner et le dîner une seule fois l'après-midi. Je vais toujours chercher de la nourriture et je demande aux gens. Parfois, mon mari est payé pour le travail qu'il fait, et parfois non. Il apporte souvent un kilo de farine, et par moment il n'apporte rien. J'ai cuisiné hier après-midi et j'ai gardé le peu que nous avions pour aujourd'hui. Nous nous endormons le ventre vide très souvent. Il n'y a pas d'eau et on passe toute la journée à en chercher", déclare une mère désespérée.
Si le cas de cette minorité n'attire pas l'attention, c'est surtout dû au faible taux de médiatisation de leur situation. Les Akdhams, (al-Muhamasheen en arabe) n'ont pas de représentants dans les médias. Les Akdhams comme on les appelle, vivent dans des bidonvilles aux bords de grandes villes, après avoir été chassés par la guerre.
L'origine des Akdhams est confuse. Ces marginalisés viendraient d'Afrique. Des Éthiopiens chrétiens, ce qui renforcerait davantage les discriminations fondées sur l'appartenance tribale, régionale ou confessionnelle.
Les Akdhamscomptent parmi les plus pauvres dans le pays le plus pauvre du monde arabe, ravagé par plus de cinq ans de conflit.
01:05
Présidentielle aux USA : des noirs ciblés par des messages racistes
01:00
Le Sénégal présente son "agenda de transformation" pour 2050
01:48
Djibouti : au moins 45 migrants africains morts dans 2 naufrages
00:55
USA : une loi oblige la Californie à s'excuser pour l'esclavage
00:46
Espagne : un supporter condamné pour racisme envers Vinícius et Chukwueze
01:25
Brésil : les rites culturels africains à l'épreuve de la discrimination