Madagascar
Des élections sénatoriales pouvant permettre au président Andry Rajoelina d'avoir la mainmise sur l'ensemble des leviers politiques à Madagascar se tenaient vendredi, boudées par l'opposition qui dénonce un non-respect des règles. Le Sénat est actuellement dominé par l'opposition, tandis que le gouvernement, l'Assemblée et d'autres institutions sont dominés par le parti au pouvoir.
"L'opposition a décidé de ne pas participer à ces élections car elles sont contraires aux dispositions légales en vigueur", a expliqué à l'AFP l'ancien président Marc Ravalomanana.
"Les sénateurs sont élus au suffrage indirect par de grands électeurs. Ce collège électoral doit donc être au complet, c'est-à-dire que les maires, chefs de régions, chefs des provinces etc... doivent être élus", a-t-il souligné.
Vendredi, seuls les maires et élus municipaux, la plupart issus du parti au pouvoir, votaient sous haute surveillance policière dans un bureau de la capitale.
Lors de la campagne présidentielle de 2019, Andry Rajoelina avait promis de supprimer le Sénat, qui figure pourtant dans la Constitution qu'il a fait voter par referendum en 2010. Il a finalement décidé de réduire le nombre de sénateurs, le passant de 63 à 18 : douze élus, les six autres désignés par lui.
Les résultats provisoires devraient être connus avant Noël.
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