Ghana
Au lendemain du vote, c'est un jour paisible comme un autre à Accra. Mis à part quelques ouvertures de bureaux en retard et les rares cas de fraudes dénoncés par l'opposition, les quelque 38 000 bureaux de vote n'ont connu aucun incident majeur. Ce matin, la presse ghanéenne ne faisait que rappeler le bon déroulement du scrutin.
"Ça ne parle que des élections d'hier", déclare Albert Keke. "Dans les journaux, ils affirment que tout s'est déroulé de façon pacifique et dans l'ordre".
Cette paix, Stephen Okai, l'a lui aussi senti lorsqu'il est allé déposer son vote hier. "Tout était calme. Et les Ghanéens, comme ils sont très démocrates, sont allés aux bureaux de vote d'une manière très sereine pour y déposer leur bulletin."
"Celui qui gagne, on le suivra. Mais nous prions pour que ce soit le meilleur candidat qui émerge victorieux. C'est ce que nous espérons et ce pour quoi nous prions", assure Masoprh Ebe.
L'élection présidentielle s'est déroulée sans incidents au Ghana, contrairement à ses voisins d'Afrique de l'Ouest qui ont été secoués par des périodes post-électorales tendues. Une nouvelle preuve de la stabilité du pays, qui continue d'être un symbole de démocratie dans la sous-région.
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