Mali
Des manifestants ont pris d’assaut les locaux de la chaîne de télévision nationale et de l’Assemblée nationale lors de manifestations dans la capitale Bamako vendredi.
Leur action s’inscrit dans le cadre d’un appel à la désobéissance civile lancé par les dirigeants de la manifestation pour faire pression sur le président Ibrahim Boubacar Keita.
L’Assemblée nationale du Mali a été incendiée et saccagée par des manifestants en colère, ce qui a entraîné la mort d’une personne selon les autorités hospitalières.
Les bureaux de la radio et de la télévision nationale à Bamako ont été pris d’assaut par des manifestants en colère.
Les dirigeants de la manifestation ont publié un plan en dix points en rapport avec la désobéissance civile, qui prévoyait de forcer l’arrêt de toutes les opérations gouvernementales, à l’exception du système de santé.
Ils ont également demandé aux citoyens de ne pas payer d’impôts tout en leur demandant de le faire sans violence.
Des milliers de personnes se sont initialement réunies sur une place centrale de la ville pour demander la démission d’IBK en raison du conflit jihadiste qui dure depuis longtemps dans le pays, des difficultés économiques et de la corruption perçue du gouvernement.
Mais la manifestation a ensuite dégénéré en une violence rarement vue dans la capitale de ce pays ouest-africain.
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