Afrique du Sud
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a “condamné” mardi “dans les termes les plus forts” les violences xénophobes qui secouent le pays depuis dimanche soir, les jugeant “totalement inacceptables”.
“Je condamne dans les termes les plus forts les violences qui s‘étendent dans quatre provinces” du pays, dont les capitales économique, Johannesburg, et politique, Pretoria, a déclaré le chef de l’Etat dans une vidéo postée sur son compte Twitter.
“Les attaques visant des commerçants étrangers sont totalement inacceptables, quelque chose qu’on ne peut pas autoriser en Afrique du Sud”, a-t-il ajouté.
“Je veux que cela cesse immédiatement”, a-t-il lancé. “Les gens de notre pays veulent vivre en harmonie quelles que soient les inquiétudes et les doléances que nous puissions avoir, nous devons les gérer de façon démocratique, en discutant.”
“Aucune justification” à ces violences
“Il ne peut y avoir aucune justification pour qu’un Sud-Africain s’en prenne à des gens d’autres pays”, a insisté le président.
“Nous sommes un pays qui est complètement engagé contre la xénophobie. Nous n’autorisons pas et ne nous ne pouvons pas tolérer des attaques contre des gens d’autres pays”, a-t-il encore dit, annonçant une réunion ministérielle d’urgence.
Une nouvelle vague de violences et de pillages visant des étrangers a éclaté en Afrique du Sud ce week-end, notamment à Johannesburg et à Pretoria. Des dizaines de magasins ont été pillés. Les autorités ont fait état du meurtre d’un civil dans des circonstances qui restent à éclaircir.
Mardi, la police a tiré des balles en caoutchouc à Johannesburg pour tenter de prévenir de nouveaux pillages.
AFP
01:00
Arrêt sur images du 15 septembre 2025
01:02
Coupe du monde féminine de rugby : l'Afrique du Sud en quart de finale
Aller à la video
BRICS : les droits de douane de Trump à l’ordre d’un sommet virtuel
Aller à la video
Arrêt sur images du 8 septembre 2025
11:07
Les innovateurs de l'agriculture réécrivent la croissance [Business Africa]
01:06
Nigéria : une aide américaine de 32,5 millions de dollars pour lutter contre la faim