Ghana
Les Etats-Unis ont déclaré avoir imposé de visa au Ghana, affirmant que la nation ouest-africaine ne coopérait pas assez pour récupérer ses ressortissants expulsés des Etats-Unis. Selon le Département américain de la sécurité intérieure, le Ghana a “refusé ou retardé de manière déraisonnable d’accepter ses ressortissants qui ont été expulsés des Etats-Unis.
Dès lors, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a ordonné aux autorités consulaires d’imposer des restrictions sur certaines catégories de demandeurs de visa. Et les choses pourraient aller crescendo, puisque la diplomatie américaine annonce que les sanctions pourraient être étendues à une plus large catégorie en cas de réponse inappropriée du Ghana.
#US imposes #visa sanctions on #Ghana for refusing to accept deported citizens. https://t.co/mVhXj7mY8g
— Akwasi Sarpong (@akwasisarpong) February 1, 2019
US imposes visa restrictions on Ghana over deportees https://t.co/osZcYnAMAY
— BuzzzBry (@buzzzbry) February 1, 2019
Aucune indication n’est faite sur le nombre de migrants ghanéens concernés par ce bras de fer entre Washington et Accra, mais selon certains médias locaux, ils étaient 7 000 l’année dernière.
En septembre dernier, l’ambassadeur ghanéen au Ghana assurait pourtant qu’un accord avait été trouvé avec la partie américaine afin d’expulser les ressortissants incriminés, sans validation préalable de l’ambassade ghanéenne. Il semble que cet accord ait fait chou blanc.
>>> LIRE AUSSI : 7 000 Ghanéens menacés d’expulsion des États-Unis Agences
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