Congo
*Un an, déjà, s’est écoulé depuis que le gouvernement congolais et l’ancien chef rebel Fréderick Bintsamou ont enterré la hache de guerre.
Le 23 décembre 2017, un accord visant à ramener la paix dans le département du pool avait été signé, mettant ainsi fin à plus de deux ans de conflit.*
Depuis, la vie semble avoir repris son cours. À Kinkala, chef-lieu du département du pool, où a été signé l’accord de cesser le feu, les fruits de cet accord sont palpables. De nombreux déplacés ont regagné leur domicile.
« Chez nous (dans le site de notre église, ndlr) nous avons eu 870 déplacés. Ces gens sont déjà répartis et il ne reste plus que 18 personnes », confie Christian Tchikaya, un responsable religieux résidant à Kinkala.
Après la signature de l’accord, une commission ad hoc mixte paritaire (CAMP) chargée de son application a été mise en place.
En août dernier, une opération de collecte et de ramassage d’armes avait été lancée. La force publique se retire progressivement du Pool et la police et la gendarmerie prennent le relais, selon Séraphin Ondélé, président de la CAMP, directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur.
Mais, de l’avis de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) un chantier a été totalement oublié dans le Pool, celui de la justice. Aucun crime n’a été jugé. À cela, il faut ajouter le manque d’indemnisation des victimes de la crise qui a provoqué le déplacement de plus de 138.000 personnes.
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