Afrique
Dès 2050, on pêchera des océans des plastiques à la place des poissons. C’est en tout cas l’alerte que donnent des scientifiques en ce 3 juillet, journée mondiale sans sacs plastiques. Pourvu que la planète se montre conséquente.
L’humanité célèbre ce 3 juillet la journée mondiale sans sacs plastiques. Une journée instituée par l’ONU en raison des dangers encourus par la planète à cause des objets plastiques. Sur les 8 milliards de tonnes de plastiques produites depuis 1950, à peine 2 milliards ont pu être recyclés. Ainsi, plus de 6 milliards sont restés stockés dans la nature ou dans les décharges ou poubelles. Mais, beaucoup plus dans les mers ou océans qui accueillent chaque année plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques, environ 206 kilogrammes par seconde.
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Des chiffres qui font peur. Si des mesures conséquentes ne sont pas prises pour stopper l’utilisation des plastiques, les calculs des experts du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) font état de 13 milliards de tonnes de déchets plastiques qui seront produites à partir de 2050.
Les poissons de mers menacés
Avec de nombreuses conséquences sur les écosystèmes marins. Les animaux tels que les tortues qui les consomment les prenant pour des méduses ont souvent de sérieux problèmes sanitaires conduisant parfois à la mort. D’après le site sudouest.fr, une centaine de créatures marines meurent chaque année du fait des objets plastiques.
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La menace pour les océans est telle que dès 2050, il y aurait plus d’objets plastiques que de poissons dans nos mers. Combinée aux effets des changements climatiques tels que la sécheresse, la diminution ou la disparition de ressources halieutiques pourrait aggraver la famine dans le monde. Ces prédictions ont beau se présenter comme alarmantes, c’est pourtant l’une des épées de Damoclès suspendues au-dessus des Terriens.
C’est la raison pour laquelle certains pays encouragent l’utilisation des plastiques biodégradables. D’autres encore interdisent carrément l’utilisation, la vente et l’importation. C’est le cas du Rwanda qui a atteint son objectif. Quant aux autres dont la RDC les lois mesures (lois ou décrets) peinent à dissuader les adeptes du plastique. En raison de moult facteurs dont la corruption et le difficile accès des zones à conflit dont l’est.
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