Afrique du Sud
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a déclaré vendredi à ses partisans que les accusations de corruption portées contre lui devraient être abandonnées, après avoir comparu pour la deuxième fois en justice pour un marché d’armes de 2,5 milliards de dollars.
En février dernier, Zuma a été contraint de démissionner de ses fonctions par le Congrès national africain (ANC) après neuf ans au pouvoir.
Il fait maintenant face à 16 accusations de fraude, de racket, de corruption et de blanchiment d’argent liées à l’accord l’achat de matériel militaire européen après la fin de l’apartheid en 1994. À l‘époque, il était fonctionnaire provincial.
Les avocats de Zuma annoncent déjà qu’il contestera la décision qui sera prise contre lui. La rapidité avec laquelle les procureurs se sont retournés contre l’ancien chef d‘État est signe de son influence décroissante depuis qu’il a été remplacé par Ramaphosa, son ancien adjoint.
Les avocats de l‘État et de la défense doivent encore s’entendre sur la date du procès, qui pourrait être prêt en novembre.
Aller à la video
CIJ : l'Afrique du Sud soumet son document principal contre Israël
01:00
Arrêt sur images du 28 octobre 2024
02:10
Sommet des BRICS : les pays africains appellent à plus d'équité
01:37
Sommet des BRICS : Ramaphosa rencontre Poutine
01:02
Sommet des BRICS : la Russie veut contrer l'influence occidentale
01:43
Le Sommet des BRICS comme "voix des pays du Sud" ?