Nigéria
Maiduguri, 01H15 du matin (00H15 GMT), les extrémistes ont encore frappé avec un attentat-suicide. Cette fois, dans le quartier présidentiel d’Usmanti, à la périphérie de Maiduguri, capitale de l‘État du Borno.
Les rapports de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema) font état de deux personnes tuées et seize autres blessées. Ces dernières ont “reçu des soins d’urgence”, précise l’agence.
Usmanti abrite un important camp pour les personnes déplacées par le conflit entre l’armée et Boko Haram. Près d’un million d’habitants du Borno et de la région du lac Tchad ont trouvé refuge à Maiduguri.
Considérablement pressé par la force multinationale mixte, Boko Haram se tourne de plus vers les attentats-suicides en faisant recours aux femmes ou parfois aux très jeunes filles comme kamikazes. En janvier, une kamikaze s’est fait exploser dans l‘État voisin d’Adamawa avec un bébé attaché dans le dos, faisant plusieurs victimes.
En plus de sept ans, l’insurrection de Boko Haram a tué plus de 20 000 personnes, déplacé 2,6 millions de personnes et forçant 5 millions d’autres à se réfugier dans d’autres pays, avec l’urgence d’une aide alimentaire.
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