Sénégal
La spécialité est particulièrement populaire dans le pays et les lutteurs professionnels sont de véritables superstars érigées en modèle. Les combats de lutte font l’objet d’une intense médiatisation. De quoi encourager les amateurs à caresser le rêve d’intégrer les plus grands clubs de lutte de Dakar.
« Je souhaite intégrer l’écurie de Fass pour assurer mon avenir, aider ma famille, confie Ahmed Konare, un lutteur amateur. J’ai déjà un métier qui me rapporte, mais mon rêve est d’évoluer dans la lutte, d’être le roi des arènes comme Balla Gaye. Et ce privilège c’est aussi Dieu qui le donne. Il peut l’accorder à n’importe quel moment. J’y crois ».
L’ambition de se hisser parmi l’élite de la « lutte avec frappe » pousse les jeunes des quartiers populaires à s’entraîner même de nuit comme ici sur la corniche ouest de Dakar.
Pendant les combats de lutte avec frappe, Il est formellement interdit de saisir moins de trois doigts de son adversaire au risque de se faire sanctionner. Malgré son caractère parfois violent, ce sport est loin d’intimider ces jeunes que vous voyez derrière moi.
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