Afrique du Sud
Gwede Mantashe, le secrétaire général de l’ANC – le parti présidentiel sud-africain – a confirmé auprès de Reuters que le leader du parti, le chef de l‘État Jacob Zuma sera traduit devant la commission d’intégrité du parti.
Rien n’est officiellement annoncé en ce qui concerne le contenu de la rencontre entre le président sud-africain et la commission d’intégrité de l’ANC. Mais il semblerait que l’exercice s’annonce dores et déjà improbable pour Jacob Zuma selon la presse sud-africaine.
A en croire les révélations du journal The Mail & Guardian, l’audience prévue le 3 décembre, à huis clos, pourrait s’appesantir sur les nombreux scandales de corruption dans lesquels sont cités Jacob Zuma et qui ont nourri la débâcle de l’ANC lors des dernières élections locales. Cette défaite historique du parti de Nelson Mandela sera également à l’ordre du jour, annonce la presse.
L’“interrogatoire” de la commission intégrité au président Jacob Zuma vient pour ainsi dire conforter la frange de l’ANC qui réclame le départ du politicien de 74 ans. Depuis quelques mois en effet, ils sont nombreux les cadres du parti à contester la légitimité de leur leader, qui selon eux, terni l’image du parti avec ses nombreux déboires.
A quelques mois du congrès de l’ANC, l’audience, selon son issue, pourrait définitivement sceller le sort du chef de l‘État sud-africain à la tête de l’ANC.
Créée en 2013 par les membres de l’ANC, la commission intégrité est un outil de probité mis à la disposition du parti pour l’aider à protéger son image et à prendre des “mesures d’urgence” chaque fois qu’un militant fait face à des accusations de conduite inapropriée.
Zuma will soon appear before the ANC's integrity commission for possibly bringing the party into disrepute. Details in the M&G today.
— Mail & Guardian (@mailandguardian) November 25, 2016
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