Finance
Selon le cabinet international Baker & Mckenzie, la chute des prix des produits de base ne devrait pas affecter cette tendance.
Les entreprises africaines pourraient lancer plus d’une douzaine d’offres publiques initiales (IPO)(introductions en bourse, Ndlr) cette année, défiant ainsi la baisse des prix des produits de base et la fuite des capitaux des marchés émergents.
L’information émane d’un rapport publié ce lundi par le cabinet d’avocats Baker & McKenzie.
Si les transactions en cours sont conclues, ces compagnies pourraient lever près de 3,1 milliards $, soit 1,5 milliard $ de plus que le montant atteint l’an dernier au terme des 21 IPO lancées sur le continent, a déclaré Baker & McKenzie, cabinet spécialisé dans les opérations de fusions-acquisitions sur les marchés émergents.
Quinze introductions en bourse sont déjà en cours dont celle du groupe nigérian Interswitch, spécialisé dans la gestion des processus de paiement au profit des banques et qui opère dans cinq pays africains. Une opération dont le montant est estimé à près d’1 milliard de dollars et qui constituera une première sur le continent.
D’après le cabinet d’avocats, le montant global collecté au terme de ces IPO devrait être le plus élevé depuis 2010. Une augmentation qui pourrait s’expliquer par la faible demande intérieure qui contraint les entreprises à rechercher des offres à l‘étranger pour élargir leur bassin d’investisseurs.
D’autres entreprises telles que la bourse de Dar es Salaam, Bostwana Telecoms ou encore le fonds immobilier Tadvest devraient également procéder à des offres publiques initiales.
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