Burkina Faso
Eddie Constance Komboïgo, le chef du parti de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, a été inculpé par le Tribunal militaire de Ouagadougou pour “attentat à la sûreté de l’Etat” et “complicité d’assassinat”, a-t-on appris vendredi de source sécuritaire.
Le patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avait quitté le Burkina quelques jours avant le coup d’Etat perpétré le 17 septembre par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Compaoré. Komboïgo a été interpellé le samedi dernier au lendemain de son retour au Burkina.
Plusieurs membres du CDP dont Léonce Koné, un des vice-présidents du parti, ont été inculpés dans cette affaire.
Le chef du parti de Compaoré avait vu sa candidature à l‘élection présidentielle rejetée par le Conseil constitutionnel en application d’une loi controversée votée en avril 2015, interdisant aux pro-Compaoré de se présenter lors des élections de novembre qui ont mis fin au régime de transition au Burkina Faso.
L’exclusion des pro-Compaoré des élections législatives et présidentielle a été une des raisons fondamentales évoquées par le RSP pour justifier son coup d’Etat.
Eddie Komboïgo est le deuxième chef d’un parti politique dans ce dossier après l’arrestation et l’inculpation de Me Hermann Yaméogo, leader de l’Union pour la démocratie et le développement (UNDD), un petit parti pro-Compaoré.
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