Kizza Besigye
En Ouganda, le principal parti d’opposition, le National Unity Platform (NUP), a saisi la Cour constitutionnelle pour demander l’annulation d’une loi controversée récemment adoptée.
Cette loi rétablit le droit des tribunaux militaires à juger des civils une pratique interdite en janvier dernier par la Cour suprême, qui la jugeait contraire aux principes d’un procès équitable. Le NUP, dirigé par l’opposant Bobi Wine, estime que la loi a été adoptée sans consultations publiques suffisantes. Son secrétaire général, Lewis Rubongoya, accuse le Parlement d’avoir violé les procédures légales. Les défenseurs des droits humains dénoncent depuis longtemps l’utilisation des tribunaux militaires pour réprimer les opposants au président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis près de 40 ans.
Mais les autorités rétorquent que seuls les civils impliqués dans des violences armées y sont poursuivis. La loi a été saluée par l’armée, notamment par le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président. En parallèle, Kizza Besigye, autre figure de l’opposition, reste en détention après le transfert de son dossier devant un tribunal civil, comme exigé par la Cour suprême.
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