Etats-Unis
En République Démocratique du Congo (RDC), la situation sur le terrain reste «volatile et dangereuse», a alerté l’ONU, le 27 janvier. Le chaos règne à Goma depuis que le M23 et l'armée rwandaise ont pris d’assaut la principale ville de l’est du pays.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a souligné que la situation sur le terrain en République Démocratique du Congo « reste volatile et dangereuse ».
Lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies, le 27 janvier, M. Lacroix a déclaré que « la population civile d'une région déjà massivement touchée et où les défis humanitaires sont considérables, les risques d'une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur sont certainement très élevés ».
Pour assurer la sécurité du personnel des Nations unies, l'ONU a commencé à évacuer le personnel de Goma par voie aérienne et routière.
« La situation humanitaire à Goma et dans ses environs est extrêmement préoccupante, avec de nouveaux seuils de violence et de souffrance atteints aujourd'hui, alors que les zones de combat actif se sont étendues à tous les quartiers de la ville. Les civils subissent de plein fouet l'escalade des hostilités », a averti Bruno Lemarquis, coordinateur humanitaire pour la République démocratique du Congo.
La ville de Goma est secouée par des tirs d’artillerie lourde depuis l’arrivée des combattants du M23 et de soldats rwandais. Les combats ont fait au moins 17 morts et 367 blessées, selon les bilans des hôpitaux.
Alors que les combats font rage dans l'est du Congo, près de 6,5 millions de personnes, dont 3 millions dans le Nord-Kivu, ont été déplacées à l'intérieur du pays.
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