Kenya
Le lundi 25 novembre, à Nairobi, la police kényane a dispersé une marche pacifique organisée à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Les manifestants, brandissant des pancartes et scandant des slogans tels que "Arrêtez de tuer les femmes" et "Les vies des femmes comptent", ont été confrontés à l'usage de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre.
Waithira Karanja, résidente de Nairobi, a exprimé sa frustration : "La police est celle qui tue les femmes, c'est pourquoi elle ne veut pas que nous protestions contre leurs meurtres. Ils sont censés nous protéger, mais ce sont eux qui propagent la violence contre nous. Nous voulons donc des comptes."
Happy Olal, activiste pour la justice sociale, a interpellé le gouvernement : "Combien de femmes doivent encore mourir pour que ce gouvernement agisse ? Nous sommes ici pour dire au gouvernement qu'aujourd'hui nous lançons les 16 jours d'activisme. Ruto ne peut pas simplement dire qu'il y a des féminicides, il a un rôle supplémentaire".
Selon les agences de police kényanes, 97 cas de féminicides ont été signalés dans diverses régions du pays au cours des trois derniers mois.
02:30
Cameroun : Maroua paralysée par la directive de "ville morte"
00:58
Tanzanie : "environ 700 morts" dans les violences électorales, accuse Chadema
00:51
Cameroun : Tchiroma appelle à une opération "ville morte" du 3 au 5 novembre
01:05
Tanzanie : les heurts se poursuivent malgré le déploiement militaire
01:19
Tanzanie : les troubles post-électoraux s'étendent jusqu'à la frontière kényane
01:17
Tanzanie : les manifestations continuent au lendemain du scrutin