Mozambique
Au lendemain du « jour » dit « de la liberté» au Mozambique, où des centaines de partisans de l’opposition ont manifesté contre les fraudes électorales du scrutin du 9 octobre, le plus grand hôpital du pays confirme la mort d’au moins trois personnes et 66 blessés lors des affrontements entre la police et les manifestants.
Ces décès s’ajoutent à ceux d’au moins 18 personnes mortes dans les manifestations antérieures qui ont lieu depuis l’élection contesté du parti Frelimo au pouvoir depuis 49 ans.
Le gouvernement a déployé des soldats dans les rues pour aider à maintenir l’ordre. Le porte-parole des forcées armées mozambicaines a annoncé son soutien à la police dans la nuit de jeudi à vendredi.
Alors que le Mozambique retient son souffle, le palais présidentiel est sous haute surveillance et les forces de sécurité patrouillent en permanence dans les rues. De nombreuses personnes s'enferment chez elles.
02:22
Cameroun : la candidature de l'opposant Maurice Kamto rejetée
01:13
Angola : le président Lourenco félicite la police après les émeutes
Aller à la video
Classement : les 7 présidents africains aux plus longs règnes en 2025
01:10
Côte d'Ivoire : la candidature de l'ex-ministre Don Mello irrite Gbagbo
02:21
Burkina : des manifestants exigent "la vérité" sur la mort d'Alino Faso
00:56
Angola : au moins 22 morts en 48 heures après la hausse du carburant