Etats-Unis
Mardi à la 79ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la république du Guatemala, Bernardo Arévalo a déclaré que son pays enverrait 150 policiers militaires afin d’aider Haïti à lutter contre la violence des gangs.
Cette annonce intervient alors que la mission soutenue par l'ONU et dirigée par des policiers kényans à Port-au-Prince, est confrontée à un manque de personnel et de financement, ce qui a incité les États-Unis à proposer de la remplacer par une mission de maintien de la paix de l'ONU.
Le président guatémaltèque n'a pas encore donné de date concernant le déploiement de ses policiers militaires.
Actuellement, près de 400 policiers kényans, de deux douzaines de soldats et de policiers jamaïcains et deux officiers supérieurs du Belize sont présents en Haïti dans le cadre de la mission soutenue par les Nations Unies.
Leurs déploiements visent à réprimer les gangs violents qui contrôlent 80 % de la capitale Port-au-Prince et ayant lancé des attaques coordonnées au début de l'année contre des infrastructures gouvernementales essentielles.
Les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, le Bénin et le Tchad se sont également engagés à envoyer des policiers et des soldats en Haïti.
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