Haïti
Les manifestations secouent Port-au-Prince, capitale d'Haïti, réclamant la démission du Premier ministre Ariel Henry.
La ville de Port-au-Prince, en Haïti, porte les stigmates de trois jours de manifestations acharnées, marquées par des douilles de balles et des traces de sang, témoignant de la violence qui a éclaté dans la communauté de Laboule mercredi dernier.
Malgré l'ouverture de certains commerces et marchés, les stations-service et les banques demeurent fermées, et les barricades, récemment démantelées, sont rapidement érigées à nouveau alors que les habitants tentent de reprendre leurs activités quotidiennes.
Les manifestants, massivement rassemblés dans les villes et villages du pays, réclament la démission du Premier ministre, affirmant leur détermination à maintenir la pression jusqu'à ce qu'il quitte ses fonctions.
S'exprimant publiquement jeudi, le Premier ministre Ariel Henry a appelé au calme après trois jours de manifestations tumultueuses ayant paralysé le pays. Il a souligné le besoin urgent de paix, de sécurité, d'emplois et de liberté de circulation pour les Haïtiens.
Ces troubles surviennent dans un contexte de violence liée aux gangs croissante et de détérioration de la situation économique, accentuant les défis déjà graves auxquels est confronté le pays.
Alors qu'Haïti attendait le déploiement de policiers kényans soutenus par l'ONU pour renforcer la sécurité, une décision de justice au Kenya a bloqué cette initiative.
Le Premier ministre a assuré que le dialogue avec le Kenya se poursuivait et que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour faciliter le déploiement de la mission internationale dans les plus brefs délais.
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