Maroc
Confronté à de récurrentes périodes de sécheresse, le royaume table sur la technique du dessalement de l'eau de mer. Casablanca a lancé les travaux de la plus grande station du continent.
L'objectif est de produire 300 m3 d'eau potable par an. En ligne de mire : les besoins en eau potable des populations, mais aussi ceux de l’industrie agroalimentaire.
La station de dessalement de la capitale économique du pays, Casablanca, aura pour mission d’alimenter en eau la région de la plus grande ville du pays, soulageant ainsi les sources d’eau habituelles, réservées à l’avenir à l’agriculture et à l’élevage.
Elle devrait entrer dans sa phase de production en 2027.
Stress hydrique, barrages à des niveaux de stockage quasi bas, nappes phréatiques saturées, hausse des températures moyennes de 1,3 degré Celsius d'ici à 2050... Le Maroc, qui se dirige vers sa sixième année consécutive de sécheresse, met aujourd'hui les bouchées doubles pour mettre en exécution les grandes lignes de son Programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation (PNAEPI) initié pour la période 2020-2027.
Les usines de dessalement sont devenues l’une des priorités du pays.
Outre celle de Casablanca, 15 autres usines seront construites d’ici 2030, selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau.
La construction de l'infrastructure de Casablanca est financée par un consortium mené par l’espagnol Acciona et deux sociétés marocaines dirigées, elles, par le Premier ministre Aziz Akhannouch.
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