Etats-Unis
New York est une ville avec un grand brassage culturel. Cependant, jusqu’en 2016, seulement six langues officielles faisaient partir du patrimoine et aucune d'entre elles ne faisaient référence aux langues indigènes d’Afrique.
Pour parer à ce qui apparaissait comme une forme d'exclusion, des groupes de défense des droits de l'Homme comme African Communities Together se sont lancé dans une campagne de promotion de ses langues originaires du continent.
Afrilingual fournit des services de traduction et d’interprétation à la communauté africaine et au-delà, a ouvert ses portes cette année lancée avec un objectif : répondre aux besoins d’accès aux langues de la communauté africaine en forte croissante. Aminata ChabiLeke est l’une de ses co-fondatrices : nous avons travaillé avec beaucoup d’Africains. Maintenant, avec la crise des migrants, c’est encore pire. Je dirais que les besoins sont plus grands. Mais avant de nous lancer, nous avons beaucoup travaillé avec des avocats qui avaient besoin d’aide pour leurs clients africains, la plupart du temps des Africains de l’Ouest, pour déposer les dossiers d’asile, pour plusieurs autres choses, donc nous sommes là pour les aider, les aider, leur donner les outils pour pouvoir s’exprimer et raconter leurs histoires avec précision.
Pour Corina Bogaciu, avocate principale au sein de l'ONG TakeRoot Justice,il est essentiel d’avoir des interprètes qualifiés comme ceux d’Afrilingual : cela a été très utile, surtout parce que vous apprenez à connaître les interprètes et vous continuez à travailler avec eux encore et encore et ils apprennent à connaître vos clients spécifiques. Par exemple, j’ai un client qui parle bambara du Mali et nous travaillons avec le même interprète depuis plus d’un an sur différentes questions qui ont été soulevées dans son cas, elle connaît maintenant l’interprète, elle se sent à l’aise et sait qu’elle va comprendre quand j’appelle, donc cela donne beaucoup de confort à nos clients.
Afrilingual propose actuellement des services de traduction et d’interprétation dans une dizaine de langues africaines, dont le bambara, le wolof, et l’arabe.
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