Congo
Si la danse des claquettes perdure encore aujourd’hui dans l’univers du jazz c’est en partie grâce à cet homme : Tamangoh
Ce danseur et chorégraphe de renommée internationale s’est donné pour mission de perpétuer le "Tap dance" tout en revendiquant les origines africaines de cette danse ‘à travers son spectacle dénommé Kongo Square.
Invité à Loango à l’occasion des 10 ans d’existence du festival Soul Power Kongo, dans le cadre des 60 ans de la collaboration entre le Congo et l’Union Européenne, le lauréat du master of American african dance Awards s’est réuni en atelier, pour transmettre à la jeune génération d’artiste de pointe noire, cette page de l’histoire qui les relie tous.
"Pour les noirs qui ont vécu aux Etats Unis pendant l’esclavage, c’était une manière de pouvoir continuer à s’exprimer par ce qu’on leur interdisait de jouer à leurs tambours. C’était une manière de revendiquer leurs droits à la parole, puisque nous savons tous qu’en Afrique le tambour est une manière de communiquer entre les peuples. Et donc les claquettes, ils ont reproduit les rythmes de leurs ancêtres avec les pieds ", explique Sylvie Mavoungou Bayonne de Matombi production.
C’est ici sur la route des esclaves à Loango porte de sortie de millions d’esclaves que tout a commencé. En ce moment même une déambulation historique se déroule avec tous les acteurs du festival. Un moment de recueillement pour Tamangoh celui dont le nom évoque le Kongo Square autrefois marché des esclaves et épicentre de la diversité d’expression artistique Africaine avant le grand show de ce soir.
"Je pense que le chemin des esclaves est partout dans le monde partout où l’Afrique est allée. Quand je viens ici, la seule chose qui me passe par la tête c’est de m’exprimer en claquettes.
Tamangoh contribue à perpétuer et à enrichir cette tradition tout en apportant sa propre touche artistique à cet art dynamique et presque intemporel.
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