Ouganda
Faut -t-il réhabiliter l’ancien dictateur Idi Amin Dada, décédé il y a 20 ans en Arabie saoudite, et rapatrier sa dépouille en Ouganda? Cette question anime les débats à Kampala.
Personnage fantasque et cruel, Idi Amin Dada a inspiré des documentaires, des films et de nombreux romans.
Le ''boucher de l'Afrique" aurait sur les mains le sang de trois cent mille personnes, tuées durant son règne sur l’Ouganda de 1971 à 1979.
Même si Amin Dada laisse un souvenir amer de ses huit années passées au pouvoir, entre terreur, massacre de la population et torture, des militants ont tout de même tenté d’organiser une conférence à la mémoire du dictateur, aussitôt interdite par le gouvernement de Yoweri Museveni.
Le président ougandais Yoweri Museveni, dont le groupe rebelle faisait partie de ceux qui ont chassé Amin avec l'aide des troupes tanzaniennes, rejette régulièrement la mémoire de son prédécesseur et l'a même qualifié de "dictateur primitif". Il n'existe aucun monument à la gloire d'Amin à Kampala, la capitale, où aucune rue ne porte son nom.
02:18
Ousmane Ndiaye : du Sahel à Tunis, "la démocratie sous pression"
02:51
Cameroun : la course aux candidatures s’accélère pour la présidentielle 2025
01:01
Burkina : "sujette aux influences externes", la CENI va disparaître
00:55
USA : Gloria Gaynor veut séduire une nouvelle génération à 81 ans
01:04
L'Ouganda renforce sa présence militaire en RDC, selon l'ONU
00:55
La RDC commémore le centenaire de la naissance de Patrice Lumumba