Libye
Enlèvements, détentions et disparitions forcées de citoyens et de personnalités publiques, la Mission d'appui de l'ONU en Libye a exprimé jeudi son inquiétude face à l’instauration d’un climat de peur et de tensions dans le pays.
Elle cite le cas de l’ex-ministre des Finances du gouvernement d’union nationale en 2018, Faraj Abderrahmane Boumtari, interpellé mercredi à son arrivée l’aéroport de Mitiga à Tripoli et détenu au secret.
Dans la foulée, les membres de sa tribu ont menacé de bloquer les terminaux pétroliers de l'est du pays si l'ancien ministre n'était pas relâché.
Pour la mission de l’ONU, ce climat tendu nourrit des tensions intercommunautaires et inter-tribales", "défavorables à la tenue d'élections transparentes et inclusives ou à la réconciliation nationale".
Deux gouvernements rivaux se disputent le pouvoir en Libye l'un installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l'ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l'autre dans l'Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.
02:15
Soudan du Sud : l'ONU invite les commissaires de comtés à dialoguer
01:59
L’ONU dénonce un "pillage du Soudan du Sud" orchestré par les élites
01:31
Guerre Israël-Hamas : une commission de l'ONU alerte au génocide à Gaza
01:16
Soudan du Sud : l'ONU alerte sur le détournement de fonds publics
01:43
Unstoppable Africa : pour une "Afrique qui prend les devants"
Aller à la video
PAM : 466 millions d’enfants bénéficient d'alimentation scolaire