Libye
Enlèvements, détentions et disparitions forcées de citoyens et de personnalités publiques, la Mission d'appui de l'ONU en Libye a exprimé jeudi son inquiétude face à l’instauration d’un climat de peur et de tensions dans le pays.
Elle cite le cas de l’ex-ministre des Finances du gouvernement d’union nationale en 2018, Faraj Abderrahmane Boumtari, interpellé mercredi à son arrivée l’aéroport de Mitiga à Tripoli et détenu au secret.
Dans la foulée, les membres de sa tribu ont menacé de bloquer les terminaux pétroliers de l'est du pays si l'ancien ministre n'était pas relâché.
Pour la mission de l’ONU, ce climat tendu nourrit des tensions intercommunautaires et inter-tribales", "défavorables à la tenue d'élections transparentes et inclusives ou à la réconciliation nationale".
Deux gouvernements rivaux se disputent le pouvoir en Libye l'un installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l'ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l'autre dans l'Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.
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