Soudan
Après quatre jours de combats au Soudan, la population de Khartoum se retrouve prise au piège sans eau, ni électricité, au milieu des bombardements et des échanges de tirs entre l'armée soudanaise (SAF) et les milices d'intervention rapide (RSF).
La situation des hôpitaux est tout aussi grave. En particulier, pour trois hôpitaux de Khartoum qui sont désormais hors service.
Naba Mohideen, reporter CGTN, était sur place, elle déplore une situation catastrophique : "les patients ne peuvent pas accéder aux hôpitaux. Les hôpitaux ne fonctionnent presque plus et les ambulances ne peuvent pas circuler librement en raison de la violence qui sévit dans les rues. La situation est donc catastrophique pour tout le monde."
À l'hôpital pour enfants Ahmed Qassem, le personnel médical a dû évacuer tous les patients, à l'exception de ceux qui se trouvaient dans l'unité de soins intensifs.
Mohamed al-Mostafa, directeur médical de l'hôpital se dit dépassé par les événements dans son hôpital, désormais hors service : "_Cet hôpital était encore opérationnel jusqu'à samedi 11h00, le matin des violences._Dans l'hôpital, on comptait 21 médecins et 38 infirmiers. Avec l'escalade de la violence et les tensions sécuritaires, les médecins ont dû évacuer tous les patients, à l'exception de ceux qui se trouvaient dans les unités de soins intensifs. Il y a une pénurie de personnel, de médicaments et d'oxygène. L'hôpital est confronté à de nombreux problèmes et les médecins eux-mêmes ont dû quitter l'hôpital, qui est désormais déserté".
Tout comme l'hôpital pour enfants de Ahmed Qassem, l'hôpital universitaire Al-Shaab a fermé ses portes lundi après qu'une salle ait été détruite par des échanges de tirs.
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