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Guinée : le procès de l'ex-Premier ministre Fofana renvoyé au 15 mai

Guinée : le procès de l'ex-Premier ministre Fofana renvoyé au 15 mai
L'ex-Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana   -  
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CELLOU BINANI/AFP

Guinée

Le procès de l'ex-Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana pour détournements présumés de fonds publics a été renvoyé au 15 mai en raison de son état de santé, a indiqué lundi la procureure de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief).

Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre de mai 2018 jusqu'au putsch de septembre 2021, âgé de 69 ans, était absent du tribunal lundi car il est "sous perfusion", a dit la procureure, Joséphine Loli Tinkiano. Il est incarcéré depuis avril 2022 pour corruption, détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment.

_"Mon client n'est pas en mesure de répondre aux questions du tribunal parce qu'il est très affaibli par la détention prolongée",_a déclaré à l'AFP son avocat Me Sidiki Bérété, qui dit espérer son rétablissement avant le 15 mai.

Le procès de l'ancien ministre de la Défense Mohamed Diané, également absent au tribunal, a lui été renvoyé au 8 mai, a aussi annoncé la procureure de la Crief. M. Diané, 51 ans, membre du dernier gouvernement du président déchu Alpha Condé, est selon elle tombé dans la matinée aux toilettes, et souffre d'une blessure au niveau de l'arcade sourcilière.

Le colonel Mamady Doumbouya, qui a renversé M. Condé et s'est depuis fait investir président, a promis de refonder un Etat miné par les divisions et par une corruption réputée endémique. Il a assuré qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières" mais a proclamé la lutte contre la corruption mission primordiale.

Dans une lettre ouverte en mars, M. Fofana avait dénoncé "une chasse aux sorcières ciblée et sélective", des vices de procédure et l'absence de preuves contre lui, et dit qu'il ne se présenterait pas à un juge dans les conditions actuelles.

Le chef de la junte s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de deux ans à partir de janvier 2023.

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