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Afrique du Sud : des sans-abri au chevet de la circulation

Des sans-abri réglementant la circulation à Johannesburg   -  
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Afrique du Sud

Des agents informels essaient de réglementer la circulation à cette intersection à Johannesburg en Afrique du sud. Les feux de signalisation sont coupés faute d'électricité. Le nombre de policiers engagés dans cette tâche ne suffit plus.Interviennent alors, ces sans-abris vêtus de gilets vert vif.

"Certains d'entre nous n'ont pas d'occupation, les quelques centimes que nous recevons nous aideront.'', explique  Aubrey Ndlovu, sans-abri.

En échangent, ils profitent de la générosité des automobilistes.

"Personnellement, je suis heureux, je veux dire que nous avons besoin de gens qui prennent les choses en main, nous ne pouvons pas nous contenter de nous croiser les bras et de pointer du doigt l'État, ils font de leur mieux. , nous trouvons des gens qui prennent les choses en main et nous les apprécions. Alors je dis bravo aux gars, soutenons-les et si je peux faire quelque chose pour eux, je le ferai", raconte Bongani Myanga, automobiliste.

Les coupures d'électricité sont en train de devenir une opportunité pour les sans-abri en Afrique du Sud.

La police de Johannesburg, à court de personnel, apprécie l'aide de ces régulateurs informels.

Mais dans un pays où les accidents font des milliers de morts chaque année, leur travail n'est pas sans danger.

"En ce moment, nous manquons de personnes autorisées à contrôler la circulation dans la ville. Nous voyons un grand nombre de personnes non autorisées, comme le sans-abri et les vagabonds. Ce que je peux dire, c'est qu'ils font un travail louable, mais un petit problème se pose : si un accident se produit pendant qu'ils contrôlent la circulation, malheureusement la ville de Johannesburg ne sera pas responsable des dommages ou des blessures subies et je devrais également penser qu'ils ne seront pas non plus responsables des dommages ou des blessures subies. ", explique Xolani Fihla, porte-parole du Département de la police métropolitaine de Johannesburg .

Les Sud-Africains sont déjà favorables à la formation de ces volontaires. Ils pourraient peut-être sortir enfin de la précarité, grâce, pourquoi pas aux coupures de courant.

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