Kenya
Au Kenya, le président de l’Assemblée nationale, dénonce un jugement de la Cour suprême. Cette dernière a reconnu à la communauté LGBTQ+ le droit de former un groupe de pression, mais pour Moses Wetangula, le Kenya, bien que laïc, est très religieux et il revient donc à la plus haute juridiction du pays de défendre "la moralité publique".
De son côté, le procureur général avait lui déjà promis de contester l'arrêt de la Cour suprême, affirmant que la question ne relevait pas selon lui des couloirs de la justice, mais nécessitait une consultation publique.
Ce jugement avait par ailleurs provoqué une tempête dans les cercles évangéliques, à l'église CITAM basée à Nairobi notamment. Dimanche, par l’intermédiaire de son évêque, elle a qualifié de "contradictoire" cette décision de la Cour puisqu’allant à l'"encontre des normes culturelles".
Le clergé local a ainsi appelé les chrétiens et tous les Kényans à rejeter le dit jugement.
L'homosexualité reste criminalisée au Kenya. Aujourd'hui encore, les personnes reconnues coupables d'homosexualité dans ce pays risquent jusqu'à 14 années d'emprisonnement.
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