Maroc
Les parlementaires marocains se sont prononcés en faveur de la révision des liens avec le parlement européen. Cette décision fait suite à l’adoption jeudi par les députés européens d’un texte non contraignant exhortant le Royaume chérifien à respecter la liberté de la presse.
Pour les marocains, cette sortie est n’est ni plus ni moins qu’une attaque à leur souveraineté
Plusieurs journalistes marocains sont en prison. Deux des cas les plus marquants de journalistes au Maroc sont ceux d'Omar Radi et de Soulaimane Raissouni, tous deux condamnés en appel l'année dernière pour des accusations d'abus sexuels.
Radi, 36 ans, qui a critiqué les autorités marocaines, a été condamné à six ans de prison pour viol et espionnage, accusations qu'il nie.
Raissouni purge une peine de cinq ans. Lui aussi a toujours clamé son innocence et affirme avoir été poursuivi "en raison de ses opinions".
Des députés marocains voient malgré tout une main noire française derrière l’appel du parlement européen. Et dénoncent une politique de deux poids deux mesures. Les parlementaires européens ayant à leurs yeux, opté pour le mutisme face aux atteintes à la liberté de la presse en Algérie.
La semaine dernière, les parlementaires européens se sont également déclarés "profondément préoccupés" par les allégations selon lesquelles les autorités marocaines auraient soudoyé leurs membres, et ont réaffirmé l'engagement du Parlement européen à "enquêter pleinement" sur la corruption.
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