Afrique du Sud
Le gouvernement sud-africain a présenté jeudi ses excuses au pays, la crise énergétique prolongée ayant pris une tournure dramatique cette semaine, avec la mise en place de coupures de courant allant jusqu'à 11 heures par jour.
En raison de multiples pannes dans son réseau de centrales à charbon vieillissantes, ainsi que de l'épuisement des stocks de diesel désormais seulement disponibles en cas de grande urgence, l'entreprise publique d'électricité Eskom a été obligée d'augmenter les coupures, qui étaient déjà quasi-quotidiennes depuis des mois dans tout le pays.
"Nous présentons nos excuses au pays pour l'impact et les perturbations", écrit le ministre des Entreprises publiques Pravin Gordhan dans un communiqué. "Les coupures de courant ont un effet dévastateur sur les ménages et le travail, les investissements et le climat économique. C'est totalement inacceptable."
Le principal parti d'opposition, Democratic Alliance, s'inquiète désormais d'un risque de "panne nationale" qui plongerait le pays durablement dans le noir.
Eskom, accablée par une histoire de mauvaise gestion et de corruption caractérisée, croule sous une dette de 22 milliards de dollars, dont le gouvernement s'est engagé fin octobre à prendre en charge la moitié.
02:22
Un Rwandais alimente sa communauté en énergie hydroélectrique
00:58
Afrique du Sud : la mobilisation contre les délestages continue
02:10
Kenya : les motos électriques tracent leur route à Nairobi
Aller à la video
Ethiopie : le Soudan "soutient" le Grand Barrage de la Renaissance
01:40
Afrique du Sud : délestage et risque de pénuries alimentaires
01:00
Afrique du Sud : l'opposition exige la fin des délestages