Sud-Soudan
Les envoyés de l'UA, de l'ONU et de l'IGAD ont rencontré jeudi à Juba des responsables des groupes rebelles non-signataires de l'accord de paix de 2020.
Il s'agit notamment du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N) dirigé par Abdel Aziz al-Hilu et le Mouvement de libération du Soudan d'Abdel Wahid al-Nur. Ces deux groupes ont appelé à une refonte du système politique au Soudan.
Les autorités de Khartoum s'opposent aux groupes rebelles non-signataires sur la question de la séparation de l'Etat et de la religion pour faire du Soudan un Etat laïc. De plus, le SPLM-N a appelé à la fin de l'ancien régime et le retour des civils au pouvoir.
"Nous avons informé les trois parties prenantes du processus politique à Khartoum, nous leur demandons leurs points de vue, nous leur demandons leurs perspectives, nous leur demandons également leurs conseils et nous les avons obtenus et nous avons dit que nous ferons, bien sûr, un rapport aux parties prenantes" a souligné Volker Perthes, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Soudan.
C'est en octobre 2020 à Juba au Soudan du Sud que l'accord entre le gouvernement soudanais et les représentants du Front révolutionnaire du Soudan, une alliance de cinq groupes rebelles a été paraphé. Deux ans après sa signature, les divergences entre les rebelles non-signataires et les autorités de Khartoum sont de plus en profondes.
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