Libye
Ce dimanche, dans le box des accusés, ils étaient une quarantaine. De nationalité jordanienne, tunisienne, algérienne, soudanaise ou encore libyenne, ces hommes sont des djihadistes présumés de l'organisation Etat islamique, qui avait fait de la ville de Syrte son bastion en 2015-2016. Leur procès s'est ouvert dans la ville de Misrata, à l’ouest de la Libye, il y a quelques jours avant d'être ajourné au 25 septembre.
Dans la salle bondée, étaient présents des dizaines de proches des victimes. Des victimes, qui pour la plupart faisaient partie des forces loyales à l'ancien Gouvernement d'union nationale, ayant perdu la vie en combattant l'EI à Syrte.
L'Etat Islamique s'était emparé de la ville en juin 2015 en profitant de l'absence de l'Etat en Libye. Le pays était plongé dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire.
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