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"Motlalepula", le surnom de Nelson Mandela pour la reine Elizabeth II

"Motlalepula", le surnom de Nelson Mandela pour la reine Elizabeth II
Photo d'archive du 20 octobre 2003 : la reine Elizabeth II rencontre l'ancien président sud-africain Nelson Mandela au palais de Buckingham à Londres   -  
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KIRSTY WIGGLESWORTH/AFP and licensors

Afrique du Sud

Nelson Mandela et la reine Elizabeth II s'appelaient par leurs prénoms, rare privilège, rappelle vendredi la fondation du héros de la lutte contre l'apartheid, partageant des anecdotes sur leur complicité.

Du vivant de Nelson Mandela, qui avait passé 27 ans en prison avant de devenir le premier président de la jeune démocratie sud-africaine libérée de ses lois racistes, les échanges entre ces deux grandes figures étaient chaleureux, retrace ce communiqué de la Fondation Mandela.

"Ils se parlaient fréquemment au téléphone, s'appelant par leurs prénoms respectifs en signe de respect mutuel et d'affection", précise ce communiqué publié au lendemain du décès de la monarque britannique à 96 ans.

"De son propre aveu, Nelson Mandela était un anglophile et dans les années qui ont suivi sa libération de prison, il a cultivé un lien proche avec la Reine", dit le texte. "Il l'a reçue en Afrique du Sud et lui a rendu visite en Angleterre, ne boudant pas son plaisir à explorer le palais de Buckingham".

Il avait aussi affublé la reine du surnom "Motlalepula", qui signifie "venue avec la pluie". Lors d'une visite d'Etat en 1995, "Elizabeth" était arrivée avec des pluies torrentielles, "comme on n'en avait pas vu depuis longtemps" dans l'ancienne colonie britannique, avait raconté Nelson Mandela deux ans plus tard lors d'un banquet pour le prince Charles, aujourd'hui roi.

Pendant les dernières années de sa vie, Madiba (nom clanique de Mandela), décédé en 2013 à l'âge de 95 ans, prenait un malin plaisir à "rappeler à ses interlocuteurs britanniques que l'Afrique du Sud s'était débarrassé du joug colonial".

De la même façon, l'ancien président sud-africain, saisissant toute opportunité de joie au soir d'une vie de combats, demandait avec malice à "chaque Britannique ou chaque personne s'étant rendu en Grande-Bretagne : Et avez-vous pu rencontrer la reine ?", avant de leur raconter ses propres anecdotes avec elle.

La fondation "se joint à la multitude partout dans le monde pour dire hamba kahle (allez en paix) à la Reine".

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