Mali
Des djihadistes présumés ont massacré plus de 130 civils au cours du weekend dans le centre du Mali.
Le gouvernement en a officiellement fait l'annonce par voie de presse ce lundi, alors que les réseaux sociaux faisaient déjà état de maisons brûlées et d'enlèvements.
Des responsables locaux ont décrit des scènes de meurtres systématiques perpétrés par des hommes armés à Diallassagou et dans deux villes environnantes du cercle de Bankass, un foyer de longue date de violence djihadiste.
Nouhoum Togo, qui vit dans la principale ville de la région, a échappé au massacre. Il raconte des massacres systématiques de civils pris dans les affrontements entre armée et djihadiste
"Le Mali est secoué depuis 2012 par une insurrection menée par des groupes liés à Al-Qaïda et au groupe dit État islamique, plongeant le pays dans la crise." a déclaré Nouhoum Togo, président du parti USR et ami des victimes.
Les violences qui ont débuté dans le nord se sont depuis étendues au centre et au Burkina Faso et Niger voisins.
Les civils sont souvent victimes de représailles de la part des djihadistes qui les accusent de collaborer avec l'ennemi.
Depuis le début de l'année, plusieurs centaines de civils sont morts dans des attaques au Mali.
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