Burkina Faso
Au Burkina Faso, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès a tenu une conférence de presse à son siège à Ouagadougou, vendredi dernier.
Le parti de l'ex-président Blaise Compaoré s'est exprimé en général sur la vie de la Nation burkinabé. Dans un communiqué, le CDP choisit de soutenir et d'accompagner le nouveau régime, notre parti se réjouit de la mise en place de la transition a lu son président Eddie Komboïgo, devant les caméras. Sans condamner l'arrivée des militaires, le CDP estime que cette prise de pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) était justifiée par la lutte contre le terrorisme. Pour ce qui est de la condamnation de Blaise Compaoré à la perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de Thomas Sankara, le CDP a refusé de commenter le verdict de la justice.
Il est très regrettable que certains citoyens, notamment des avocats de la partie civile, au lendemain de ce verdict, s'arrogent le droit d'interdire, sous menace, le président du Faso et l'assemblée législative de transition, de penser à user de leurs prérogatives constitutionnelles pour accorder la grâce présidentielle ou de voter une loi d'amnistie a regretté le président du CDP.
En revanche, il a appelé l'ensemble des filles et des fils du pays à l'apaisement.
Le CDP "appelle l'ensemble des filles et fils du pays à un apaisement des cœurs et (à) aller résolument vers une véritable réconciliation nationale pour consolider le vivre-ensemble, afin de poursuivre la lutte pour le développement", a déclaré le président du parti, Eddie Komboïgo.
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