Afrique du Sud
C'est à Sandton à Johannesburg, que le président Cyril Ramaphosa comparaît devant la Commission sud-africaine des droits de l'homme dans le cadre des audiences sur les troubles de juillet 2021. Depuis le début des audiences, la SAHRC a entendu des factions de l'ANC, et toute la question sera de savoir si le président reconnaîtra la responsabilité de son parti dans les pillages qui ont causé la mort de plus de 300 personnes dans les provinces du KwaZulu-Natal et Gauteng.
Lors de ses premières prises de paroles, Cyril Ramaphosa, a pointé du doigt la gestion de l'Etat par son prédécesseur , Jacob Zuma, qui a eu un impact sur les services publics de l'Etat dont la police.
Nous avons besoin d'une bonne coordination et d'une stratégie de sécurité nationale claire. Une fois que nous aurons une architecture de sécurité bien structurée, la prévention de la criminalité et la sécurité des personnes seront possibles a-t-il dit.
La commission s'intéresse au rôle du ministre de la police, Bheki Cele et du manque de coopération qui existait entre lui et l'ex-commissaire de police le général Khehla Sitole. Démis de ses fonctions par le président Cyril Ramaphosa après les troubles, il a déclaré au panel que le manque de ressources policières avait contribué aux troubles meurtriers de juillet.
Il a également révélé que les services de renseignements criminels ne disposaient d'aucune information avant le début des troubles.
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