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RDC : Moïse Katumbi lance son parti en attendant la présidentielle

RDC : Moïse Katumbi lance son parti en attendant la présidentielle
L'homme d'affaires Moise Katumbi saluant ses partisans lors de son retour à Kinshasa, le 6 novembre 2020   -  
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ARSENE MPIANA/AFP or licensors

République démocratique du Congo

L'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a lancé lundi son parti "Ensemble pour la République" dans la perspective de la présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo (RDC), tout en restant encore pour l'instant membre de la coalition au pouvoir.

Le lancement officiel des activités d'"Ensemble pour la République" a eu lieu à Kisangani, importante ville du nord-est de la RDC où Moïse Katumbi est arrivé en début d'après-midi en jet privé. Des dizaines de milliers de partisans l'ont accompagné de l'aéroport jusqu'à la place de la Poste où il a tenu un meeting devant une foule nombreuse.

"Je suis venu à Kisangani pour lancer officiellement les activités d'Ensemble. Cette ville a hissé de grands hommes politiques congolais. D'ailleurs, j'aurai ma seconde résidence ici pour être en communion avec vous", a-t-il déclaré en swahili, la langue parlée dans l'est de la RDC.

Lignes rouges

Mi-avril, le richissime homme d'affaires avait tracé deux lignes rouges qui le pousseraient à quitter l'"Union sacrée de la nation", la coalition gouvernementale mise en place par le président Félix Tshisekedi fin 2020 : l'examen par le Parlement d'une loi qui excluait tout Congolais né d'un parent étranger de postuler à la prochaine présidentielle prévue en 2023 et l'absence d'un consensus autour de la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Le Parlement n'a pas inscrit cette loi controversée dans son agenda. Par contre, les membres de la Céni ont été investis malgré l'opposition des églises catholique et protestante. Moïse Katumbi n'avait pas envoyé la liste de ses délégués.

"Taxe illégale"

"Je suis avec eux dans l'Union sacrée de la nation, mais je n'accepterai pas de bêtises", a-t-il menacé, invitant le gouvernement à supprimer une taxe sur les téléphones cellulaires considérée comme "illégale" par le Sénat.

Fort de son expérience dans le domaine minier, l’ancien gouverneur du Katanga a affirmé que la pandémie de Covid-19 ne peut justifier l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes de la population congolaise au moment où les cours du cobalt et du cuivre ont atteint des sommets historiques.

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