Nigéria
**Mercredi 15 décembre, le Royaume-Uni a annoncé retirer le Nigeria, ainsi que d’autres pays africains de sa liste rouge. Jusqu’alors les passagers en provenance de ces pays faisaient face à des restrictions de voyages comme le respect d’une quarantaine dans un hôtel, à leurs frais pour un coût de près de 3 000 dollars par personne. **
Le Royaume-Uni voulait ralentir la propagation du variant Omicron, mais le gouvernement a reconnu que cette liste rouge avait une efficacité limitée. Une bonne nouvelle pour le Nigeria ou les habitants jugeaient cette mesure incompréhensible.
“Plutôt que d'inscrire le Nigeria sur une liste rouge, on aurait pu s'attendre à ce que le gouvernement britannique, en tant que pays développé doté de capacités dans ce domaine, mette en place des moyens pour renforcer les capacités de détection du virus, c’est un point d'évaluation clé dans la réponse sanitaire mondiale, car la capacité des pays africains à détecter le virus est encore très faible”, explique le Dr Casmir Ifeanyi.
Dans les rues de Lagos, la capitale économique du Nigeria, de nombreux habitants ont trouvé cette mesure discriminatoire.“C'est très mal de leur part de traiter les Nigérians ou les Africains de cette façon”, explique Adoga Okon.
“Ce n'est pas juste pour les pays africains ; nous sommes censés réfléchir ensemble et penser à des solutions”, explique Alarape Adeteju, étudiante.
À ce jour le Nigeria n’a officiellement enregistré qu’une dizaine de cas du variant Omicron.
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