Soudan
Dans cette rue située dans un quartier populaire de Khartoum, l’heure est au recueillement. Il y a quelques jours, Abu Bakr Salah, 27 ans, a été tué par balle alors qu’il manifestait comme des milliers d’autres Soudanais contre le pouvoir militaire. Aujourd’hui, sa mère a du mal à faire son deuil, mais elle comprend pourquoi son fils manifestait.
" Tout être humain a le droit d'exprimer son opinion, si j'ai faim (en référence à son fils) et que je ne trouve pas de travail, et que je suis un diplômé sans emploi qui rêve d'une vie heureuse, de se marier et de construire une maison, il est difficile pour un jeune d'environ 27 ans de ne pas protester contre cette situation", explique sot Iqbal Abd El-Rahman, la mère du jeune homme.
Pour Marwa Salah, la sœur du jeune homme décédé, c’est le même discours : les manifestations sont nécessaires.
" Soit nous mourrons comme les manifestants décédés, soit nous obtiendrons justice pour eux. Nous resterons sur le même chemin, et nous prendrons la revanche de notre frère, si Dieu le veut."
Au total, depuis le coup d'Etat des militaires du 25 octobre, 41 personnes ont été tuées au cours de la répression des manifestations réclamant le retour d'un pouvoir civil. Mais malgré la répression, le bras de fer entre civils et militaires se poursuit et les manifestants restent mobilisés.
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Soudan : le gouvernement se réunit de nouveau à Khartoum