Libéria
Pendant la guerre civile au Liberia, les jeunes hommes ont ramassé leur fusil quand ils n'avaient plus rien. Morris Matadi était l'un d'entre eux. Il a été recruté comme enfant soldat. On lui a mis un fusil dans les mains et on l'a forcé à jouer un rôle actif dans la guerre. Les souvenirs le hantent encore aujourd'hui.
La société libérienne lutte toujours pour affronter son passé. Au lendemain de la guerre civile au Liberia, les ex-combattants sont devenus les moutons noirs de la société en raison de leurs actions pendant la guerre.
Mais ils sont aussi des victimes. Ils sont traumatisés et souffrent de troubles post-traumatiques. Comme ils ont peur de perdre leur réputation d'homme, ils ne parlent pas publiquement des blessures psychologiques que la guerre leur a infligées.
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LES SOLDATS DU LIBERIA : LA BLESSURE INVISIBLE
Avertissement : Ce podcast contient des témoignages et des récits susceptibles de heurter les sensibilités. Assurez-vous de les écouter dans de bonnes conditions.
Morris Matadi : J'étais assis, j'avais mon arme, et je suis tombé amoureux de mon AK-47. Je me suis dit : “Maintenant, j'ai quelqu'un qui va s’occuper de moi. Ça, c'est ma mère et ça, c'est mon père, c'est ma famille. Je vais le garder et ça va me protéger”.
Arwa Barkallah : C’est avec ces mots que Morris Matadi décrit son enfance : celle d’un enfant soldat. Il a assisté à l'exécution de ses frères, de ses sœurs et de ses parents durant la guerre civile.
Sa famille a été emmenée derrière une hutte par des rebelles. Ce fut la dernière fois qu’il la voyait. Il entendit alors des coups de feu, des cris. Quelques instants plus tard, les rebelles revinrent avec du sang sur eux et des couteaux dégoulinants. Morris a compris que c’était comme ça que les soldats recrutaient leur troupe.
Nous sommes à Paynesville, une ville située à quelques encablures de Monrovia, la capitale du Liberia. Notre correspondante, Carielle, est accueillie par Morris, dans son appartement situé dans un immeuble de la classe populaire.
Après le meurtre de sa famille, Morris s’est retrouvé isolé ; une proie assez facile pour être enrôlée. Ils lui ont confié une arme. C’est ainsi qu’il s’en souvient :
Morris Matadi : Tout ce que je voulais, c'était survivre. C'était l'essentiel. Tout ce que je voulais, c'était survivre. Donc, tu sais, on tue ou on est tué. C'était donc cela la situation, ma sœur.
Arwa Barkallah : Ces derniers temps, ses souvenirs reviennent de moins en moins. Pendant longtemps, des cauchemars violents ont interrompu ses nuits. Il s’y était habitué. Aujourd'hui, le chapitre de la guerre civile est clos pour Morris. Il s’estime guéri physiquement et mentalement. Son parcours de résilience psychologique a pris plus de temps que prévu.
Morris Matadi : J'ai été traumatisé mais je ne le suis plus maintenant.
Arwa Barkallah : Bienvenue dans ce nouvel épisode de Dans la Tête des Hommes. Je suis Arwa Barkallah et nous allons comprendre dans la deuxième partie de ce documentaire comment, sur un terrain de guerre, les injonctions à la masculinité peuvent conduire à la destruction du cercle familial et de toute une société.
Nous voici de retour dans le plus petit pays d’Afrique de l’Ouest, le Liberia. Ce pays a été le théâtre d’une guerre entre 1989 et 2003. Le recrutement d’enfants soldats, à partir de 9 ans, a également eu lieu, ici. Le conflit opposait différentes factions motivées par l'appât des ressources naturelles, conduit par des luttes interethniques et un fossé grandissant entre les riches et les plus pauvres.
Auparavant, ces seigneurs de guerre faisaient la loi, mais sont devenus les parias de la société dès lors que tout est rentré dans l’ordre.
La violence dont ils ont fait preuve les marquera à vie. Ils gardent cette mauvaise image, et pour cause. Mais ces soldats sont également les victimes collatérales de ce qui est associé à la glorification de la guerre. La figure traditionnelle masculine veut que ces hommes gardent leurs traumatismes enfouis.
Il s’agit pour eux de sauvegarder leur réputation d’hommes forts. En public, en société, ils n’abordent jamais ce qu’il se passe pour eux psychiquement ni de ce que la guerre a laissé en eux.
Alexander Blackie travaille au centre Carter pour la Santé Mentale. Il dirige un programme qui aide les Libériens à se reconstruire socialement et psychologiquement.
Alexander Blackie : Ils n'ont aucune idée de ce avec quoi ils vivent encore, un traumatisme. Je vous mets au défi d'aller visiter certains de ces foyers et de voir comment ils interagissent avec leurs enfants. Le petit enfant est juste un enfant de deux ans qui vient rencontrer son père. Et quand vous voyez comment papa le repousse, vous savez que la situation traumatisante que papa lui a transmise, il la vit encore. Nous n'avons pas vraiment traité les traumatismes au Liberia. Nous vivons toujours avec un traumatisme. Nous devons nous asseoir et parler de la réalité : c'est arrivé. Je l'ai fait. S'il te plaît, pardonne-moi.
Arwa Barkallah : Une étude a été menée par l’ONU dans l’un des districts les plus marqués par les guerres civiles. Les résultats indiquent que les sujets ont tous ce qu’on appelle le “syndrome de stress post-traumatique" (PTSD).
Beaucoup pensent que c'est un syndrome incurable. Le gouvernement a initié un programme de traitement du syndrome post-traumatique en 2009 et une loi sur la santé mentale en 2017.
Carielle Doe nous explique la perception qu’ont les Libériens de la santé mentale.
Arwa Barkallah : Le syndrome de stress post-traumatique est un phénomène très large. Il va au-delà du temps et de l’espace. Le PTSD chez les soldats était déjà un phénomène observé à l'époque de la Grèce Antique. Tout comme ce qui est décrit aujourd’hui, une fois de retour chez eux, ceux qui revenaient du front faisaient régulièrement des cauchemars qui persistaient dans le temps.
Plus tard, cela a été observé aussi chez ceux qui avaient vécu la guerre civile aux États-Unis ou la guerre de Sécession. Les soldats disaient faire des crises d’angoisse et étaient en permanence sur le point de tout fiche en l’air. C’est ce qu’on appelle également le syndrome Da Costa, du nom du chirurgien qui l’a décrit et qui caractérise des douleurs psychosomatiques au thorax pouvant faire penser à une crise cardiaque.
Mais l'expérience de syndrome post-traumatique a atteint un niveau jamais égalé durant la Première Guerre mondiale avec une vague de PTSD qu’on appelle en français l’obusite - un traumatisme associé à l’utilisation excessive d’obus durant les combats - un désordre mental qui nécessitait un traitement.
Arwa Barkallah : Gary Barker est fondateur de Promundo, une ONG internationale qui promeut l'égalité des genres auprès des hommes.
Gary Barker : Toute la construction de la masculinité dans le monde entier a été, pour la plupart, que les hommes ne cherchent pas à se faire aider. Nous ne sommes pas autorisés à réclamer de l'aide. Maintenant, si nous regardons en arrière, en Europe pendant la Première Guerre mondiale, nous avons commencé à venir avec cette idée de “shell-shock” ou le traumatisme de la guerre, mais c'était une chose peu virile. Les vrais hommes n'avaient pas besoin d'aide.
Les hommes qui sortaient de la Première et de la Seconde guerre mondiale étaient considérés comme des hommes faibles s'ils parlaient de leurs expériences de guerre autrement que par la gloire.
Arwa Barkallah : Le psychotraumatisme est une blessure à part entière. Si les blessures peuvent être pansées, cela n'empêche pas la formation d’une cicatrice. Dans le cas des soldats, les blessures de guerres sont les plus difficiles à guérir. La cicatrice mentale est particulièrement coriace et ramène sans cesse ces souvenirs à la surface.
Le syndrome de stress post-traumatique fait revivre intensément les scènes traumatiques aux patients qui en font l'expérience. Le sentiment de peur, de paralysie, de stress sont identiques au jour où cette émotion a été provoquée.
Les victimes de PTSD du Liberia et du monde entier trouvent des échappatoires pour évacuer leurs frustrations, oublier. Il arrive que ce soit par l’alcool ou la drogue.
Gary Barker : Il est facile de considérer que les jeunes hommes, les hommes adultes impliqués dans les guerres sont abîmés, qu'ils sont des bombes à retardement ambulantes et qu'ils sont nuisibles. Et même si cela reste tacite, il y a une énorme croyance selon laquelle les hommes qui ont participé aux conflits doivent rester loin ; il ne faut pas leur donner de travail, ne pas laisser les plus jeunes les fréquenter ou laisser les fils et/ou les filles d’une famille épouser les enfants de ces hommes. Donc je pense que nous devons nous éloigner de cette idée que ce sont des hommes qui ont fait du mal, qui causent des dommages à nos communautés, et nous rapprocher de l’idée que ce sont des hommes qui ont besoin d'aide.
Arwa Barkallah : Nous voici dans la maison familiale de Morris, une modeste demeure aux murs vert olive et entourée de palmiers. Dehors, ça s'anime, on entend un peu de musique.
Depuis la fin de la deuxième guerre civile, il a parcouru un long chemin avant de s'installer dans ce quartier. Il est passé d'enfant soldat à psychologue. Aujourd'hui, il aide les autres à surmonter leurs traumatismes : pour les anciens combattants et leurs enfants.
La plupart du temps, personne ne se doute que Morris a été un enfant soldat dans une autre vie.
Morris Matadi : Quand je dis que j'ai participé à la guerre quand j'étais mineur, on me répond : "ce que tu me dis, tu mens, Morris." Donc, je vais sur Internet et je leur montre ma photo en uniforme. Et ils sont très surpris : "Quoi ? Tu apparais tout différent."
Arwa Barkallah : A propos du travail de réhabilitation des soldats, Gary Barker de l’ONG Promundo explique :
Gary Barker : Il faut de nombreuses années pour récupérer quelqu'un dans cette situation. Et une partie du travail que nous avons réalisé a été de développer le soutien psychosocial autour de cela ; il s’agit montrer à ces hommes à quel point leur vision du monde est structurée autour de la certitude qu’ils ont que tout le monde est là pour leur enlever leur maison, celle qu'ils avaient avant, et qu’ils sont entourés d’ennemis. Pourtant, lorsque nous leur donnons l'occasion d'en parler, ces hommes aspirent à une vie de famille et à une connexion. Ils ont envie d'évoluer dans une communauté où on ne les craint pas. Ils sont capables de voir à quel point il est horrible de vivre sa vie en inspirant constamment la peur.
Arwa Barkallah : Il fait chaud et terriblement beau l’après-midi où nous rencontrons Morris. Il nous fait faire le tour de son quartier. Au cours de la promenade, il croise quelques voisins. Il s’est plutôt bien intégré à cette nouvelle communauté et s’y sent très respecté.
Morris Matadi : Comme nous le savons tous, le PTSD atteint un niveau de folie.
Carielle Doe : Donc la colère ne vous atteint pas ?
Morris Matadi : Non, je l'ai réprimée. Je m'entraîne tous les jours à maîtriser ma colère.
Arwa Barkallah : Sur son parcours d’enfants soldats à conseiller en psychologie, Carielle explique :
Carielle Doe : Morris a passé les quatorze dernières années à travailler sur lui-même pour vaincre ses traumatismes. Il essaie de voir les choses sous un angle plus large pour pouvoir prendre du recul. Il a développé ses petites techniques pour ne pas se laisser emporter par ses démons.
Morris Matadi : Je m'en éloigne et je laisse tomber. Pour se débarrasser du traumatisme, il faut accepter le changement et le changement vient de l'intérieur.
Arwa Barkallah : Mais il reste difficile pour tout un chacun de trouver seul des solutions comme le fait Morris.
Plus que jamais il est temps de demander de l’aide.
Au Liberia, des groupes de parole d’anciens soldats existent. Ces réunions sont similaires à celles qui existent au Lesotho pour les mineurs traumatisés par leur expérience. Ici, les soldats trouvent un peu de répit dans cet espace de parole, pour exprimer leurs émotions dans un contexte de camaraderie.
Arwa Barkallah : Aujourd'hui, ces frères d’armes se demandent encore s’il est vraiment réalisable de tourner la page des deux guerres civiles. Et s’il est réellement possible de devenir quelqu’un de bien après avoir infligé autant de souffrances et après avoir fait preuve d’actes de violence inouïs.
Jonathan : Quand un homme est bon, il ne s'agit pas de savoir qui il était avant. Ce qui compte, ce n'est pas qui vous étiez avant, ce qui compte, c'est de comprendre comment évoluer dans la société, comment se mettre à la place des autres ; comprendre des millions de personnes, comprendre la société, savoir comment se comporter et accepter son rang. Donc je crois qu'un soldat, en tant que personne, peut être un homme bon. Les réunions de groupe aident beaucoup.
Emmanuel Keloh : Les gens ne sont pas prêts à accepter le retour de ces personnes. Et je pense que la seule façon d'avancer est de revenir tous ensemble. Ces hommes sont vos enfants, notre famille, vous devrez les accepter dans la société.
Arwa Barkallah : Durant ces réunions, ces anciens factieux trouvent un endroit sûr pour parler et pour échanger leur expérience. Ils parlent de la guerre et relatent leur expérience ; de la guerre, du fait de vivre avec ces traumatismes en temps de paix, du rejet de la société, de la possibilité d’une deuxième chance ou encore de la paternité.
Tous souhaitent atteindre un seul et même but : devenir une meilleure personne et un bon père de famille. Ils craignent de projeter leur angoisse sur leurs enfants ou de la leur transmettre malgré eux.
Jonathan : Pourquoi est-ce que je fais ça ? Je suis une personne décente, je suis une bonne personne. Quand vous commencez à avoir des enfants, vous voulez que vos enfants vous admirent.
Arwa Barkallah : Nous retrouvons Gary Barker qui abonde en ce sens :
Gary Barker : Je pense que nous les hommes, en particulier, nous sommes souvent derrière cette façade de ne pas partager l'impact du traumatisme, nos sentiments ou notre connexion avec les autres, mais devenir père et être impliqué en tant que soignant est, je pense, un puissant motif de changement.
Arwa Barkallah : Nous sommes de retour dans le chaleureux foyer de Morris. Sa compagne Yankee et ses enfants cuisinent ensemble dans la cuisine.
Morris a quatre enfants. Les deux premiers sont nés pendant la guerre, les deux derniers en temps de paix. Il admet avoir été comme deux personnes totalement différentes avant et après le conflit. Il n’a pas non plus été le même père selon les périodes.
Morris Matadi : Joe, il aime la violence. Parce que quand il est né, quand j'ai eu Joe, la nature de la violence était en moi. Donc le traumatisme par nature peut être transféré à un enfant dont le père est traumatisé.
Arwa Barkallah : La réintégration totale de ces anciens soldats dans le tissu social est-elle possible ?
Gary Barker : Qu'il s'agisse du Liberia, de la Sierra Leone, de la République démocratique du Congo ou du Rwanda, il y a des générations de jeunes hommes, ou une partie d'une génération de jeunes hommes, qui ont été entraînés dans cette situation sans avoir vraiment le choix et donc nous devons changer notre analyse ou notre réflexion à leur sujet. Ceux qui ont causé des dommages horribles ont aussi été formés pour être ces hommes nuisibles. Et nous devons trouver le type de soutien psychosocial, de soutien aux traumatismes et de soutien aux moyens de subsistance qui les ramènera à notre humanité commune.
Arwa Barkallah : Le garçon qu’il était et qui tenait cet AK47 dans les mains vit toujours en lui. Cette arme, qui était pour lui son unique famille dans un moment de désolation absolue, le hante et il ne peut lui échapper. Mais ce garçon ne définit pas pour autant l’homme qu'il est maintenant.
Morris est aujourd’hui fier du parcours de résilience qui a fait de lui un bon père de famille, un bon compagnon et un bon voisin. Ce parcours lui permet de clore ce terrible chapitre. Il n’est plus le soldat féroce qu’il était avant. Il estime que sa place est dans le tissu social et il aspire simplement à être un homme bon.
Morris Matadi : Un homme bon est un homme qui se présente de manière calme, un homme bon est un homme qui contrôle sa rage et agit plus intelligemment que lorsqu'il est en colère. Un homme bon est celui qui doit prendre la responsabilité de son peuple. Un homme bon est un homme qui vit avec ses amis. Un homme bon est un homme qui souffre pour subvenir aux besoins de sa famille. Un homme bon est un homme qui n'abandonnera jamais sa famille.
CREDITS :
Si vous ne connaissez pas encore le podcast Dans La Tête des Hommes, je vous invite à écouter nos épisodes sur les maris qui ont racheté leur honneur au Burundi, le dilemme des homosexuels au Sénégal, les enfants traumatisés du Lesotho ou encore les héros déchus du Liberia. Tous les hommes en Afrique se battent contre le carcan des règles strictes et stéréotypes de genre. Venez faire un tour sur notre site pour découvrir nos autres contenus.
Rendez-vous dans 15 jours pour la deuxième partie de notre voyage au Liberia.
Dans cet épisode, vous avez pu apprécier la musique de l'artiste libérienne Faith Vonic.
Le reportage original et le montage sont l'œuvre de Carielle Doe à Monrovia, au Liberia.
Production : Marta Rodriguez Martinez, Naira Davlashyan, Lillo Montalto Monella à Lyon, France.
Arwa Barkallah à Dakar, Sénégal.
Lory Martinez à Paris, France.
Clizia Sala à Londres, Royaume-Uni.
Conception de la production : Studio Ochenta.
Thème : Gabriel Dalmasso.
Un grand merci à Mame Peya Diaw pour avoir rassemblé la musique de cet épisode depuis Nairobi, Kenya.
Rédacteur en chef : Yasir Khan.
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